BLACK SO MAN : J'étais au procès J’étais au procès où le prés

BLACK SO MAN : J'étais au procès

J’étais au procès où le présumé accusé avait pour nom le monde juvénile.

Accusé d’être l’auteur ou le co-auteur d’un mal social ;

quel genre de mal social ? L’insécurité yeah !

À l’ouverture du procès,

le plaignant donne le ton en ces termes, je cite:

« je souffre d’un mal qui n’est autre que l’insécurité

dont l’auteur sans doute s’appelle le monde juvénile ;

qu’il me rende des comptes car j’en ai vraiment ras le bol» fin de citation.

Monsieur l’accusé, levez-vous !

reconnaissez-vous les faits qui vous sont reprochés oui ou non ?

Dans tous les cas mon cher accusé, nous t’écoutons yeah !

Un silence de deuil d’un martyr envahit toute la salle,

la version de l’accusé est vivement attendue.

L’accusé prend la parole en ces termes :

« je vous remercie, Monsieur le Président,

je vous remercie pour l’occasion que vous m’offrez de parler

au nom de toutes les victimes du dérapage éducatif

et de la traîtrise des politiciens.

Combien sont-ils, mes frères et sœurs qui,

dès le bas-âge sont mis dans les rues par leurs parents,

soi-disant qu’ils sont grands, qu’ils peuvent maintenant se débrouiller ?

C’est pourquoi vous verrez, Monsieur le Président,

des adolescentes pratiquer le plus vieux métier du monde,

au grand plaisir du Syndrome d’Imino-Déficience Acquise.

C’est pourquoi vous verrez également,

des adolescents gangsters, parce qu’éduqués dans la rue.

Sans calcul, mathématiquement, cher président,

voici la part de culpabilité de nos chers parents.

Hier nous étions sous le soleil grillant,

Black So Man au pouvoir parce qu’il nous avait promis le paradis ;

aujourd’hui nous sommes sous le même soleil,

Black So Man, démissionne parce que tu as trahi la cause.

Tu as vraiment fait une déviation idéologique !

De la démocratie à l’autocratie !

Le trésor public est privatisé !

Les fonctionnaires ne sont plus bien payés !

Le taux de chômage augmente de jour en jour !

Les étudiants sont martyrisés !

La misère se lit sur tous les visages !

Sans avoir peur de prisons ni de l’élimination physique,

voici la part de culpabilité de nos chers dirigeants.

L’arme revendicatrice des droits d’un bébé

est son cri perturbateur du clame de ses parents.

En conclusion je dis, mon cher président,

je reconnais être la fumée gênant la visibilité,

et les flammes précités en sont l’origine !

alors arrêtez qui de droit !

punissez les vrais auteurs !

destituez qui de droit !

sanctionnez les vrais auteurs !

en vertu des pouvoirs qui vous sont conférés, je dis,

arrêtez qui de droit ;

punissez les vrais auteurs ;

destituez qui de droit ;

sanctionnez les vrais auteurs ;

car nul n’est au-dessus de la loi !
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