LE CITOYEN DJIMBILISTE : PROFIL, VALEURS, COMPORTEMENTS Il n’existe



LE CITOYEN DJIMBILISTE : PROFIL, VALEURS, COMPORTEMENTS

Il n’existe pas de transformation politique durable sans une transformation intérieure. Les systèmes changent, les constitutions s’écrivent, les institutions se construisent… mais rien ne se maintient si l’être humain au centre reste inchangé.

C’est pourquoi le Djimbilisme place le citoyen au cœur de son projet.

Un État n’avance jamais plus vite que ses citoyens.

Un pays n’est jamais plus fort que les mentalités qui l’animent.

Un continent n’est jamais plus souverain que les consciences qui le composent.

Le Djimbilisme ne propose pas seulement un modèle de gouvernance — il propose une révolution anthropologique, une transformation de l’Africain lui-même.

Le citoyen djimbiliste n’est pas un individu passif ; il n’est pas un spectateur ; il n’est pas un consommateur de politiques publiques.

Il est acteur, producteur, gardien, bâtisseur.

Cette partie décrit ce qu’est un citoyen djimbiliste, comment il pense, comment il se comporte, comment il agit.

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1. Le citoyen djimbiliste : naissance d'un nouveau type d’acteur politique

Le citoyen djimbiliste naît à l’intersection de trois dimensions :

1.1. Une conscience lucide

Il comprend les enjeux, les manipulations, les mécanismes de domination et les leviers d’émancipation.

Il n’est plus naïf politiquement.

Il ne subit plus : il analyse.

1.2. Une responsabilité assumée

Il sait qu’un pays se construit par la contribution de chacun, pas seulement par les décisions de l’État.

Il refuse l'excuse de la fatalité.

1.3. Une volonté de bâtir

Il a une orientation constructive : chercher des solutions, transformer, améliorer, créer.

Le citoyen djimbiliste n’attend pas un gouvernement parfait :

👉 Il devient lui-même un élément vivant de la solution collective.

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2. Le profil psychologique du citoyen djimbiliste

Le Djimbilisme considère que la véritable indépendance commence dans l’esprit.

Ainsi, le profil psychologique du citoyen djimbiliste repose sur quatre traits essentiels.

2.1. L’esprit souverain

Le citoyen djimbiliste refuse l'infériorité intériorisée.

Il n'attend plus l’approbation extérieure.

Il sait que son continent a de la valeur et peut créer ses propres modèles.

2.2. L’esprit critique

Il ne se laisse pas hypnotiser par les discours politiques, médiatiques ou étrangers.

Il vérifie, questionne, recoupe les sources.

2.3. L’esprit stratégique

Il planifie sa vie comme un général en campagne :

• long terme,

• prévision,

• anticipation,

• discipline.

2.4. L’esprit d’élévation

Il cherche à faire mieux, à s’améliorer, à réhausser son niveau intellectuel, moral et productif.

Le Djimbilisme ne produit pas des individus amers :

il produit des individus en ascension.

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3. Les valeurs cardinales du citoyen djimbiliste

Ces valeurs ne sont pas théoriques : elles doivent être vécues.

3.1. La souveraineté cognitive

C’est la valeur suprême : penser par soi-même.

Cela implique :

• lire,

• apprendre,

• débattre,

• analyser,

• développer un jugement autonome.

La souveraineté cognitive immunise contre la manipulation politique, religieuse, médiatique ou idéologique.

3.2. L'honnêteté radicale

Le citoyen djimbiliste refuse :

• la corruption du quotidien,

• la tricherie systémique,

• les raccourcis immoraux,

• la duplicité.

Si la corruption existe, c’est aussi parce qu’elle est acceptée socialement.

Le citoyen djimbiliste change cette norme.

3.3. L’excellence comme norme

Dans son travail, dans son business, dans son engagement communautaire.

Il ne tolère pas la médiocrité :

ni dans les institutions, ni dans sa propre vie.

3.4. La discipline

La discipline est le moteur des nations avancées.

Le citoyen djimbiliste :

• respecte les règles,

• tient ses engagements,

• se forme continuellement,

• prend soin de son environnement.

3.5. La solidarité intelligente

Pas une solidarité qui entretient la dépendance.

Une solidarité qui élève :

👉 transmettre les compétences,

👉 mentorat,

👉 soutien stratégique.

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4. Les comportements essentiels du citoyen djimbiliste

À quoi reconnaît-on un citoyen djimbiliste dans la vie de tous les jours ?

4.1. Il ne confond jamais politique et ethnocratie

Il ne vote pas pour le “fils du village”.

Il vote pour la compétence.

4.2. Il valorise le temps

Il fuit les distractions inutiles, les polémiques stériles, les journées perdues.

Le temps est une ressource géopolitique.

4.3. Il transforme son foyer en école civique

Il transmet à ses enfants :

• l’amour du savoir,

• la responsabilité,

• la dignité,

• l’indépendance mentale.

4.4. Il protège son pays

Pas seulement contre les menaces militaires, mais contre :

• la corruption,

• le sabotage,

• la désinformation,

• les influences extérieures toxiques.

4.5. Il produit

Le citoyen djimbiliste n’est pas un consommateur pur.

Il crée de la valeur.

Même à petite échelle, il ajoute une brique au développement collectif.

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5. Le citoyen djimbiliste dans la vie politique

Le citoyen djimbiliste reconfigure entièrement la vie politique.

5.1. Il ne se laisse pas acheter

Plus d’achat de conscience, plus de distributions de t-shirts, plus de billets de 5 dollars.

Il sait que son vote vaut une économie.

5.2. Il exige la reddition des comptes

Il demande des bilans, des chiffres, des preuves.

Il agit comme le vrai employeur des dirigeants.

5.3. Il participe activement

Il ne se contente plus de regarder les débats :

il s’engage dans les comités, les plateformes, les initiatives locales.

5.4. Il défend les institutions

Il protège la justice, les règles, les cadres constitutionnels.

Il comprend que la force d’un pays n’est pas dans les hommes, mais dans ses institutions solides.

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6. Le citoyen djimbiliste et l’économie

6.1. Il consomme africain, intelligemment

Pas par émotion, mais par stratégie :

• pour renforcer les industries locales,

• pour garder l’argent dans l’économie nationale.

6.2. Il monte des projets

Même petits :

start-up, agriculture, artisanat, technologie, économie circulaire.

Le citoyen djimbiliste est un créateur.

6.3. Il pratique la fiscalité patriotique

Il comprend que les impôts financent :

• les routes,

• les écoles,

• les hôpitaux.

Il défend la transparence fiscale, mais respecte la loi.

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7. Le citoyen djimbiliste et l’éthique

7.1. La parole donnée vaut contrat

S’il dit oui, c’est oui.

S’il dit non, c’est non.

7.2. Il refuse la victimisation

Il ne passe pas son temps à accuser :

• la colonisation,

• les dirigeants,

• les voisins,

• la chance.

Il prend le contrôle de sa trajectoire.

7.3. Il refuse la haine

Le Djimbilisme ne produit pas des citoyens haineux.

Il produit des citoyens lucides et déterminés.

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8. Le citoyen djimbiliste comme modèle pour la jeunesse africaine

Le Djimbilisme considère que la jeunesse est l’armée de la souveraineté.

Ainsi, le citoyen djimbiliste doit devenir :

• un modèle d’intelligence,

• un modèle d’éthique,

• un modèle d’engagement,

• un modèle de productivité.

La jeunesse ne suit pas ce qu’on dit, elle suit ce qu’on fait.

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CONCLUSION DE LA PARTIE VI

Le citoyen djimbiliste est un Africain renouvelé, réconcilié avec sa puissance, libéré de la fatalité, armé d’un esprit souverain, animé par la discipline, engagé dans la production et la défense de l’intérêt général.

Il n’attend pas la renaissance africaine :

👉 Il en devient la source.

Le Djimbilisme n’est pas seulement un projet politique : c’est l’art de former un nouveau type d’être humain africain, capable de porter une civilisation.

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