🌍 CEN-SAD : Entre Ambitions Sahélo-Sahariennes et Renaissance Rég

🌍 CEN-SAD : Entre Ambitions Sahélo-Sahariennes et Renaissance Régionale — La Voie Endogène du Djimbilisme pour une Intégration Durable et Souveraine

La Communauté des États Sahélo-Sahariens (CEN-SAD) détient une position géostratégique unique dans l'architecture continentale africaine, s'étendant du Maghreb à la Corne de l'Afrique. Fondée pour créer un pont économique et sécuritaire dans une région confrontée à des défis existentiels — enclavement, désertification, terrorisme et trafics transfrontaliers — la CEN-SAD est essentielle à la stabilité panafricaine.

Cependant, près de trois décennies après sa création (1998), l'organisation se trouve à la croisée des chemins. L'inefficacité structurelle, la fragmentation institutionnelle et une dépendance financière historique ont gravement compromis sa capacité d'action.

Le Djimbilisme, en tant que doctrine africaine de refondation, propose une solution endogène et pragmatique pour la CEN-SAD. Cette approche vise à insuffler une dynamique nouvelle par l'autonomie financière, la souveraineté technique et une gouvernance structurée.

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I. 🏛️ Genèse et Vocation Géopolitique

1.1. Naissance d'un Pont Transcontinental (1998)

Créée à Tripoli le 4 février 1998 par six États fondateurs (Libye, Niger, Mali, Tchad, Soudan et Burkina Faso), la CEN-SAD est née de la nécessité de mutualiser les efforts face à des menaces structurelles communes.

Sa vocation première était de favoriser l'intégration économique, sécuritaire et sociale dans un espace confronté à des contraintes extrêmes : désertification galopante, pauvreté endémique et enclavement sévère. L'élargissement rapide à plus d'une vingtaine de pays a fait de la CEN-SAD l'un des blocs les plus vastes et les plus complexes du continent.

1.2. Objectifs Stratégiques : Levier Multisectoriel

Le mandat de la CEN-SAD est holistique et vise :

• Intégration Économique : Mise en œuvre d'une zone de libre-échange effective garantissant la libre circulation des personnes, biens, services et capitaux.

• Sécurité Régionale : Lutte coordonnée contre le terrorisme (AQMI, Boko Haram, etc.), les trafics transsahariens et les instabilités politiques.

• Infrastructures : Développement des routes transsahariennes, des corridors énergétiques et des réseaux de communication pour désenclaver la zone.

• Résilience Environnementale : Harmonisation des politiques de lutte contre la désertification et gestion durable des ressources hydriques.

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II. ⚠️ Faiblesses Structurelles : Les Causes de la Paralysie

Malgré la clarté de sa mission, la CEN-SAD a été freinée par des déficits institutionnels majeurs :

1. Choc de la Dépendance Financière : L'hyper-dépendance financière historique envers la Libye a causé la paralysie structurelle de l'organisation après la chute du régime en 2011, révélant l'absence de modèle d'autonomie financière propre.

2. Instabilité Endémique : La succession de coups d'État, de conflits civils et l'expansion du terrorisme ont rendu l'exécution des projets d'intégration quasi impossible.

3. Fragmentation Institutionnelle : Le chevauchement des adhésions (Overlapping Memberships) avec la CEDEAO, l'UMA et la CEEAC a généré des incohérences de politiques et des efforts dispersés.

4. Incapacité d'Exécution : Une faible capacité administrative et le manque de volonté politique réelle des États membres ont fait que la plupart des décisions et la Zone de Libre-Échange sont restées lettres mortes.

5. Absence d'Architecture Financière Propre : L'échec à établir des banques régionales opérationnelles ou des mécanismes de fiscalité commune empêche le financement autonome des projets.

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III. ✨ Le Djimbilisme : L'Alternative Endogène pour la Renaissance

Le Djimbilisme propose une refondation totale de la CEN-SAD en s'attaquant directement à ses faiblesses par une stratégie souveraine et pragmatique.

3.1. 1. Reconstruction Institutionnelle (2025–2030)

La priorité est de créer une structure régionale forte et responsable :

• Clarification Mandataire : Adoption d'un Traité révisé qui définit clairement les compétences exclusives et contraignantes de la CEN-SAD.

• Gouvernance Indépendante : Création d'un Secrétariat Exécutif renforcé et apolitique, géré par un système de management rotatif basé sur l'expertise technique et non la politique.

• Responsabilisation (ADCS) : Mise en place d'une Agence Djimbiliste de Contrôle et de Suivi (ADCS). Cette agence effectuerait des audits trimestriels des engagements nationaux, avec un pouvoir de sanctions pour non-application des décisions régionales.

3.2. 2. Architecture Financière Endogène (2025–2040)

La souveraineté financière est la clé de voûte de cette renaissance.

Mécanisme Financier Djimbiliste Objectif et Structure

Fonds Supranational de Développement Sahélo-Saharien (FSDSS) Capitalisation initiale ciblée à 15 milliards USD. Financé par une Taxe Régionale sur Importations (0,5 %), des contributions des États (proportionnelles au PIB) et l'émission d'Obligations Régionales CEN-SAD.

Banque d’Investissement du Sahel (BIS) Financer les projets d'infrastructures majeurs (routes, énergie solaire, pipelines) et faciliter l'accès au micro-crédit pour les PME transfrontalières.

Souveraineté Monétaire Développement d'une Plateforme de Compensation intra-CEN-SAD pour réaliser les échanges commerciaux en monnaies locales (contournant le USD ou l'Euro) et préparation d'une future monnaie numérique régionale.

3.3. 3. Programme d'Infrastructures Stratégiques (2030–2050)

Le Djimbilisme priorise les infrastructures qui brisent l'enclavement et créent des chaînes de valeur régionales :

• Désenclavement Routier : Construction de l'Autoroute Transsaharienne Djimbiliste (ATD) (axe Alger–Ndjamena–Bamako).

• Énergie : Mise en place du Bouclier Énergétique Sahélien (solaire) pour interconnecter au moins 10 pays, visant 60 % d'énergie renouvelable.

• Connectivité : Déploiement du Backbone Digital Saharien (fibre optique transcontinentale) pour relier les capitales et les pôles économiques.

• Pôles de Croissance : Création de Zones Économiques Transfrontalières (ZET) sécurisées dans les zones frontalières clés (Mali–Niger, Tchad–Soudan).

3.4. 4. Sécurité Régionale : Le Modèle Djimbiliste

La sécurité est une précondition à l'intégration. Le modèle Djimbiliste propose :

• Force Sahélo-Saharienne Intégrée (FSSI) : Une force permanente financée par le FSDSS (objectif 1 milliard USD/an), axée sur les interventions rapides et la surveillance satellitaire régionale.

• Police Transfrontalière Numérique : Utilisation de la biométrie et de la blockchain pour une gestion sécurisée et rapide des flux de personnes et la coordination des luttes anti-terroristes.

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IV. 📊 Projections d'Investissements Régionaux (2025–2050)

Le plan Djimbiliste cible un investissement total de 260 milliards USD sur 25 ans, financé à 70 % par des ressources internes (FSDSS, BIS, PPP régionaux) :

Secteur Investissement Cible (USD) Impact Stratégique Attendu

Infrastructures (ATD, Corridors) 120 milliards Augmentation de +25 % du commerce intra-CEN-SAD.

Énergie (Solaire, Interconnexion) 75 milliards Atteinte de 60 % d'énergie solaire régionale.

Sécurité (FSSI, Digitalisation) 20 milliards Réduction ciblée de 40 % des incidents terroristes majeurs.

Agriculture & Environnement 30 milliards Autosuffisance alimentaire à 55 % (Projet "Sahara Vert").

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V. 🔮 Conclusion : Le CEN-SAD à un Tournant Historique

La CEN-SAD ne peut plus se permettre la marginalisation. Son avenir dépend de son choix entre la continuation d'un modèle dépendant (qui mène à la disparition) et l'adoption d'une feuille de route endogène et souveraine (la renaissance stratégique).

Le Djimbilisme fournit non seulement une analyse des faiblesses, mais surtout des outils structurels, financiers et techniques pour transformer cette communauté en un véritable bloc de stabilité, de sécurité et de prospérité pour le Sahel et le Sahara.

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écrit par Victor Djimbila Kazadi

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