🚀 Le Cœur de la ZLECAf : L'Infrastructure, Moteur de l'I
🚀 Le Cœur de la ZLECAf : L'Infrastructure, Moteur de l'Intégration Africaine
Le développement des infrastructures n'est pas une simple annexe de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf) ; il en est le pilier indispensable. Sans des réseaux de transport, d'énergie et de communication modernes et fiables, la réduction des barrières tarifaires et non tarifaires négociée dans le cadre de la ZLECAf ne peut produire ses pleins effets. Des infrastructures de qualité sont essentielles pour transformer les intentions commerciales en réalités économiques, faciliter le commerce intra-africain, stimuler l'industrialisation et garantir l'intégration économique régionale.
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Le Rôle Vital des Infrastructures dans l'Économie Africaine
Les infrastructures constituent le moteur physique de l'économie, assurant la fluidité et la compétitivité du marché continental :
• Réseaux de Transport Efficaces : Ils réduisent les coûts logistiques et les délais, rendant les produits africains compétitifs sur les marchés régionaux et mondiaux.
• Infrastructures Énergétiques Fiables : L'électricité et le gaz sont vitaux pour alimenter les industries, soutenir la production et améliorer la qualité de vie.
• Infrastructures Numériques Modernes : Elles sont nécessaires pour faciliter le commerce électronique, les transactions financières transfrontalières et l'accès à l'information et à l'éducation.
De plus, des infrastructures de qualité attirent les Investissements Directs Étrangers (IDE), encouragent l'établissement de chaînes de valeur régionales et contribuent au développement du capital humain (écoles, hôpitaux), moteur clé de la croissance à long terme.
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I. Les Défis Structurels : Les Faiblesses de l'Organisation ZLECAf
Le continent africain fait face à des obstacles complexes et interdépendants qui ralentissent la construction et la maintenance de ses infrastructures, limitant l'efficacité de la ZLECAf.
A. Le Déficit de Financement Massif
Les besoins en infrastructures se chiffrent en centaines de milliards de dollars annuellement, dépassant largement les ressources disponibles.
• Contraintes Budgétaires Nationales : Les budgets sont limités et souvent sollicités par d'autres priorités sociales et sécuritaires.
• Accès Difficile aux Capitaux : L'accès aux marchés de capitaux internationaux est coûteux, et les risques perçus par les investisseurs privés restent élevés.
• Limites des PPP : Les Partenariats Public-Privé (PPP) sont souvent entravés par des cadres juridiques et réglementaires faibles et un manque de capacités institutionnelles pour structurer des projets « bancables ».
B. Gouvernance, Capacité Institutionnelle et Corruption
La faiblesse des capacités institutionnelles est un frein majeur à la concrétisation des projets ZLECAf.
• Déficit de Compétences : Le manque de personnel qualifié en planification, ingénierie et gestion de projet allonge les délais et compromet la qualité.
• Corruption et Opacité : La corruption peut entraîner des surcoûts, des retards considérables et une mauvaise qualité de construction, sapant la confiance des citoyens et des investisseurs.
• Incohérence Réglementaire : Des cadres juridiques incohérents ou instables créent de l'incertitude pour les investisseurs à long terme, en particulier pour les projets transfrontaliers.
C. Fragmentation et Coordination Régionale
La fragmentation des marchés et le manque de coordination entre les pays compliquent la réalisation des projets transfrontaliers, pourtant essentiels pour la ZLECAf.
• Lenteur des Projets Transfrontaliers : La planification et la mise en œuvre de ces projets sont ralenties par les différences de priorités nationales et de cadres juridiques.
• Barrières Non Tarifaires Persistantes : Des procédures douanières lourdes et des réglementations non harmonisées réduisent l'efficacité des infrastructures de transport une fois construites, annulant les gains de temps et de coûts.
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II. Le Djimbilisme : Solutions Endogènes, Techniques et Stratégiques
Le Djimbilisme, en tant que piste de solutions endogènes, propose une rupture avec la dépendance pour mettre fin à la souffrance africaine et au sous-développement en s'attaquant de front aux défis structurels par une approche intégrée, panafricaine et techniquement robuste.
A. 💰 Plan de Financement Stratégique et Endogène
Le Djimbilisme insiste sur une mobilisation stratégique et massive des ressources financières africaines pour les infrastructures :
Source de Financement Stratégie Proposée par le Djimbilisme Objectif de Projection d'Investissement
Ressources Internes Amélioration radicale de la collecte d'impôts, lutte contre les Flux Financiers Illicites (FFI), orientation de l'épargne nationale (fonds de pension, compagnies d'assurance) vers les projets d'infrastructure à long terme. 50% des besoins annuels en infrastructures.
Institutions Financières Africaines (IFA) Création/capitalisation agressive de Banques d'Investissement Régionales/Nationales dédiées aux infrastructures, soutenues par les États membres et les institutions panafricaines. 30% des besoins annuels, avec des taux d'intérêt préférentiels.
Partenariats Public-Privé (PPP) Développement de cadres juridiques et fiscaux transparents et sécurisés pour l'investisseur, renforcement des capacités publiques pour élaborer des projets bancables à rentabilité régionale garantie. 20% des besoins annuels, attirés par la confiance et la prévisibilité.
Projection d'Investissement : La méthodologie du Djimbilisme vise à sécuriser un minimum de 3% du PIB continental pour les infrastructures, en se concentrant prioritairement sur les Projets d'Infrastructure Intégrée Panafricaine (PIIP) définis par l'Union Africaine/ZLECAf.
B. 🛠️ Méthodologies de Construction et d'Application
Le Djimbilisme préconise une approche de construction plus efficace, locale et résiliente :
1. Méthode de Construction Locale (MCL) :
o Utilisation Massive de Matériaux Locaux : Réduction des coûts d'importation, stimulation des industries locales (ciment, acier, agrégats).
o Standardisation des Normes : Adoption de normes de construction panafricaines pour faciliter les échanges et le travail transfrontalier (ex: normes pour les routes ZLECAf, les rails à écartement standard).
o Emploi de la Main-d'œuvre Locale : Formation et certification accélérées de la main-d'œuvre africaine en ingénierie, gestion de projet et finance d'infrastructure.
2. Stratégie d'Infrastructure Intelligente et Résiliente :
o Infrastructures Vertes : Planification intégrant la résilience climatique (digues, drainage renforcé) et l'adoption de solutions énergétiques renouvelables décentralisées (solaire, éolien, géothermie).
o Gestion Numérique : Utilisation des technologies numériques (IoT, IA) pour la gestion intelligente des infrastructures, la maintenance prédictive et l'amélioration de la transparence dans la passation des marchés publics.
C. 🗺️ Feuille de Route Intégrée (Djimbilisme)
Le Djimbilisme propose une feuille de route intégrée, centrée sur la ZLECAf, pour le développement des infrastructures :
Phase Action Clé Objectif Panafricain
Phase I (2025-2028) Gouvernance et Cadre Ratification et application des cadres harmonisés pour les PPP. Création d'une Agence Africaine de Financement des Infrastructures (AAFI).
Phase II (2028-2033) Connectivité Physique Prioritaire Achèvement des Corridors de Transport prioritaires (routes, rails). Augmentation de 50% de l'interconnexion énergétique transfrontalière (WAPP, EAPP).
Phase III (2033-2040) Souveraineté Économique Déploiement généralisé des réseaux de fibre optique régionaux. Implication du Secteur Privé Africain (SPA) dans 70% des opérations de maintenance et gestion.
D. Renforcement de la Gouvernance et Lutte Anti-Corruption
Le Djimbilisme insiste sur la mise en place de mécanismes de contrôle et de reddition de comptes robustes. L'utilisation des technologies numériques pour la passation des marchés publics, le suivi des travaux et l'audit financier peut grandement améliorer la transparence et réduire les surcoûts liés à la corruption.
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III. Appel à l'Action : Le Savoir pour l'Échange Équitable
Le développement des infrastructures africaines exige non seulement des capitaux et de la technique, mais surtout une vision endogène et une volonté politique. Le Djimbilisme offre cette vision en insistant sur l'autofinancement, la souveraineté technologique et l'intégration régionale comme fondements du succès de la ZLECAf.
Pour approfondir ces solutions techniques, stratégiques et philosophiques qui visent à mettre l'Afrique sur la voie d'un développement autonome et équitable :
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