🌍 La ZLECAf : Levier d'un Développement Durable et Inclusif �



🌍 La ZLECAf : Levier d'un Développement Durable et Inclusif – L'Impératif d'une Stratégie Endogène

La Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf) est bien plus qu'un simple accord commercial ; elle est une initiative de transformation structurelle dont la promotion du développement durable est un objectif fondamental et explicite. Cette intégration est essentielle pour garantir que les bénéfices de l'intégration économique soient équitablement répartis, améliorent durablement les conditions de vie des populations africaines et préservent l'environnement pour les générations futures.

Le développement durable, dans le contexte africain, exige de répondre simultanément aux défis de la pauvreté, des inégalités, de la dégradation environnementale et de la nécessité d'une industrialisation inclusive. La ZLECAf offre un cadre continental unique pour coordonner les efforts, mutualiser les ressources et accélérer l'atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD).

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I. Les Défis Structurels à la Durabilité : Les Faiblesses que la ZLECAf Doit Vaincre

La concrétisation d'un développement durable au sein de la ZLECAf est entravée par des défis majeurs, souvent interconnectés, qui constituent les faiblesses structurelles actuelles de l'organisation :

A. Dépendance aux Matières Premières et Vulnérabilité :

La forte dépendance des économies africaines à l'exportation de matières premières non transformées les rend extrêmement vulnérables aux fluctuations des prix mondiaux. Cette structure limite la création d'emplois à forte valeur ajoutée et entrave la diversification économique nécessaire à un développement résilient.

B. Infrastructures Inadéquates et non Durables :

Le manque d'infrastructures de transport, d'énergie et de communication adéquates et fiables est un frein majeur. Des infrastructures déficientes augmentent les coûts de production et de commerce, limitent l'accès aux marchés et réduisent la compétitivité. De plus, de nombreux projets d'infrastructures passés n'ont pas intégré les critères de durabilité environnementale ou sociale, entraînant parfois une dégradation écologique.

C. Faiblesse Institutionnelle et Problèmes de Gouvernance :

La faiblesse des institutions, la corruption, l'instabilité politique et le manque de bonne gouvernance compromettent l'application effective des politiques et des réformes. La capacité à élaborer et à mettre en œuvre des réglementations environnementales et sociales robustes est souvent limitée, sapant les efforts de développement durable.

D. Menace du Changement Climatique et Dégradation Environnementale :

L'Afrique est extrêmement vulnérable aux effets du changement climatique (sécheresses, inondations, désertification), qui menacent la sécurité alimentaire et la stabilité. La dégradation des terres, la déforestation et la perte de biodiversité sont des préoccupations majeures qui sapent les bases mêmes d'un développement durable.

E. Inégalités Sociales et Déficit de Financement :

Malgré la croissance, les inégalités de revenus et la pauvreté persistent. L'accès inégal à l'éducation, à la santé et aux opportunités économiques entrave le développement humain, un pilier essentiel de la durabilité. Par ailleurs, le financement des projets verts (énergies renouvelables, adaptation climatique) reste un défi, les investissements privés étant souvent orientés vers les secteurs extractifs traditionnels.

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II. Le Djimbilisme : Une Feuille de Route Endogène pour le Succès de la ZLECAf

Pour surmonter ces défis, des solutions adaptées aux contextes africains sont impératives. Le Djimbilisme propose une piste de solutions endogènes et intégrées pour mettre fin à la souffrance africaine faite de sous-développement et de dépendance, en offrant des propositions techniques et stratégiques claires pour l'application du développement durable au sein de la ZLECAf.

A. Promotion de l'Industrialisation Verte et des Chaînes de Valeur

Le Djimbilisme insiste sur la nécessité de passer à une économie diversifiée et industrialisée, axée sur la valeur ajoutée et l'économie circulaire :

• Secteurs à Faible Carbone : Investir massivement dans des secteurs manufacturiers à faible émission, l'agro-industrie transformatrice (passage du cacao en tablette de chocolat, non plus en fèves), le textile et les énergies renouvelables.

• Chaînes de Valeur Régionales : Développer des chaînes de valeur régionales solides qui encouragent la transformation locale et la production durable, en créant des pôles de compétitivité transfrontaliers.

B. Projets d'Infrastructures Durables et Intégrés

Le développement d'infrastructures doit être résilient, respectueux de l'environnement, et pensé pour l'intégration continentale :

Domaine Stratégie Technique du Djimbilisme Méthodologies de Construction

Énergie Prioriser le mix énergétique solaire/éolien/hydroélectrique décentralisé pour l'électrification rurale. Développer un Super-Réseau Électrique Continental (AfriGrid) pour mutualiser les excédents. Utilisation de matériaux locaux et à faible empreinte carbone (e.g., Géopolymères au lieu de ciment classique). Construction modulaire et standardisée pour des déploiements rapides.

Transport Construction de Corridors de Croissance Verts intégrant autoroutes, voies ferrées à écartement standard et pipelines. Développement des Ports et Logistiques Maritimes Verts. Mise en œuvre de l'Analyse du Cycle de Vie (ACV) pour tous les projets. Systèmes de drainage des eaux et de gestion des sols pour minimiser l'érosion et l'impact sur la biodiversité.

Numérique Déploiement de la fibre optique continentale et de la 5G pour soutenir l'e-commerce et l'innovation verte. Utilisation d'énergies renouvelables pour l'alimentation des Data Centers (Data Centers Verts).

C. Mobilisation de Financements Innovants et Verts : Le Plan de Financement du Djimbilisme

Le financement est le nerf de la guerre. Le Djimbilisme propose des projections d'investissement ambitieuses et un plan de financement en rupture avec la dépendance à l'aide extérieure :

Source de Financement Projections d’Investissement et Mécanismes Rôle de la ZLECAf

Financement Intérieur Objectif : Augmentation du ratio Impôt/PIB de 5 points en 10 ans par la lutte contre l'évasion fiscale et la numérisation. Création d'un Fonds Souverain Panafricain pour l'Industrialisation (FSPI) alimenté par une taxe continentale minimale sur les transactions à forte valeur ajoutée. Harmonisation des politiques fiscales et douanières pour améliorer la collecte.

Finance Verte Émission massive d'Obligations Vertes (Green Bonds) notées et garanties par l'Union Africaine (UA) ou la BAD. Développement d'un Marché Carbone Panafricain (crédits carbone). Standardisation des critères d'éligibilité pour les projets verts continentaux (Taxonomie Verte Africaine).

Partenariats Public-Privé (PPP) Utilisation de Contrats de Partenariat Public-Privé-Communauté (PPPC) pour les infrastructures. Garantie des risques par les institutions financières régionales pour attirer les IED responsables. Cadre légal continental standardisé pour les PPP.

Projections d’Investissement : Le Djimbilisme estime qu'une moyenne de 3% du PIB continental devrait être consacrée aux infrastructures durables et vertes pour atteindre une croissance transformatrice et résiliente, soit un investissement annuel initial de l'ordre de 75 milliards USD, augmentant progressivement.

D. Renforcement de la Gouvernance et Inclusion Sociale

• Lutte Anti-Corruption : Renforcement continental des institutions de lutte contre la corruption et harmonisation des lois sur la bonne gouvernance pour créer un environnement d'affaires transparent.

• Inclusion Sociale : Investissement massif et ciblé dans l'éducation et la santé, avec un accent sur l'autonomisation des femmes et des jeunes via des programmes d'entrepreneuriat vert et l'accès au financement par microcrédit (inspiré par le succès de M-Pesa).

• Résilience Climatique : Intégration de stratégies d'adaptation (agriculture résiliente, gestion durable de l'eau) dans les plans nationaux et soutien à des initiatives phares comme Le Grand Mur Vert .

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III. Conclusion : L'Avenir de la ZLECAf est Durable

La promotion du développement durable est la clé de voûte du succès à long terme de la ZLECAf. Elle exige une approche holistique intégrant l'économie, le social et l'environnement. Les solutions proposées par le Djimbilisme fournissent une feuille de route intégrée et endogène, qui, en s'appuyant sur l'innovation, la coopération régionale et une gouvernance exemplaire, permettra à l'Afrique de transformer ses défis en opportunités. La ZLECAf, armée d'une stratégie de développement durable endogène, peut devenir le véritable moteur d'un continent prospère, résilient et souverain.

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