🚀 L'Intégration Manquée de l'Afrique de l'Est et A
🚀 L'Intégration Manquée de l'Afrique de l'Est et Australe : Le Djimbilisme comme Solution pour un Marché Commun Équitable
L'intégration économique en Afrique de l'Est et Australe, portée par des blocs stratégiques comme la Communauté d'Afrique de l'Est (CAE) et le Marché Commun de l'Afrique Orientale et Australe (COMESA), est un objectif stratégique de développement. Cependant, malgré l'élimination de certaines barrières tarifaires, la pleine réalisation d'un marché commun véritablement équitable et efficace est entravée par des lacunes structurelles, des défis de mise en œuvre et des conséquences inattendues.
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I. Les Vices de Conception du Marché Commun Régional
L'hétérogénéité de la région expose le marché commun à des déséquilibres fondamentaux et à des faiblesses qui sapent la prospérité partagée.
A. Disparités Économiques et Manque de Compensation
La lacune fondamentale réside dans les disparités économiques importantes entre les pays membres. L'élimination des barrières tarifaires seule favorise la domination industrielle des pays plus développés au détriment des économies les plus faibles. L'absence de mécanismes de compensation ou de fonds de développement régionaux suffisants pour atténuer ces asymétries crée une résistance politique et un sentiment d'injustice économique.
B. Fragmentation des Politiques et Faiblesse Institutionnelle
• Barrières Non-Tarifaires (BNT) Déguisées : Le manque d'harmonisation des politiques fiscales, monétaires, et des normes techniques/sanitaires conduit à des BNT réglementaires qui entravent la libre circulation.
• Volonté Politique Limitée : Les intérêts nationaux priment souvent sur les objectifs régionaux, entraînant des retards dans la ratification et l'application, et une faible capacité institutionnelle pour surveiller et faire respecter les protocoles.
C. Dépendance Structurelle et Coûts Logistiques Élevés
Le déficit en infrastructures (routes, ports, énergie, TIC) maintient les coûts logistiques à un niveau exorbitant, rendant les produits locaux moins compétitifs que les importations extra-régionales. De plus, la forte dépendance aux matières premières non transformées limite le commerce intra-régional aux produits primaires similaires, au lieu de développer des chaînes de valeur complémentaires.
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II. Le Djimbilisme : Une Stratégie Endogène pour un Marché Commun Équitable
Le Djimbilisme propose une piste de solutions endogènes pour transformer le marché commun en une source de prospérité partagée en abordant de front les déséquilibres structurels et en protégeant les acteurs les plus vulnérables.
A. Propositions Techniques et Stratégies : L'Équité au Cœur du Commerce
Lacune Structurelle Stratégie Technique du Djimbilisme Feuille de Route Intégrée et Endogène
Domination Économique / Asymétries Fonds de Développement Régional Compensatoire (FDRC) : Création d'un fonds de convergence massif dédié au financement des infrastructures productives et au renforcement des PME des pays les moins avancés (PMA). Le Djimbilisme propose un Mécanisme d'Ajustement Équitable où les pays bénéficiant le plus de l'intégration contribuent proportionnellement plus au FDRC.
Protection des Industries Naissantes Politique d'Industrialisation Régionale (PIR) Ciblée : Mise en place de Clauses de Sauvegarde Intelligentes (droits de douane temporaires) pour protéger les Chaînes de Valeur Régionales (CVR) naissantes. Partenariats Public-Privé-Recherche (PPPR) Régionaux pour développer l'accès à la technologie et aux compétences locales, en ciblant l'agro-transformation, le textile et les TIC.
Barrières Non-Tarifaires (BNT) et Commerce de Transit Harmonisation Réglementaire Forcée : Standardisation immédiate des normes techniques et sanitaires clés et des documents douaniers. Lancement d'une Force de Contrôle des Règles d'Origine (FCRO). Déploiement de Scanners intelligents et de Guichets Uniques Numériques Intégrés (GUNi) aux frontières pour accélérer les contrôles et éliminer la fraude et la corruption.
Coûts Logistiques Élevés Plan d'Infrastructure Trans-Régional (PITR) : Priorisation de la construction des corridors manquants et de la modernisation des ports et des réseaux ferroviaires inter-régionaux (CAE-COMESA). Utilisation de méthodes de construction locales et durables (voir section C), et développement d'un système logistique intégré (Rail/Route/Port) sous gestion régionale pour l'efficacité.
B. Plan de Financement et Projections d'Investissement
Le Djimbilisme insiste sur un financement autonome et ciblé, décentré de l'aide conditionnelle.
Source de Financement Projections d’Investissement et Mécanismes Rôle du COMESA/CAE
Fonds de Développement Régional Compensatoire (FDRC) Alimenté par une Taxe Régionale de Solidarité (TRS) sur les importations extra-régionales et sur les bénéfices des grandes multinationales opérant dans la zone. Assurer la gestion transparente du FDRC pour l'injection directe de capitaux dans les PME et les infrastructures des PMA.
Financement par l'Efficacité Objectif : Réduction des délais de dédouanement de 75% en 3 ans. Les gains en rapidité et en élimination de la corruption se traduisent par une augmentation de l'activité économique taxable. Utilisation d'un pourcentage des recettes douanières accrues (grâce à l'élimination de la fraude et de la contrebande) pour financer le FDRC.
Investissement Communautaire Émission d'Obligations Régionales d'Infrastructure (ORI) (similaires aux obligations vertes) ciblant la diaspora et les fonds de pension africains pour des projets d'infrastructure clés. Création d'une agence de notation régionale (sous l'égide de la Banque Africaine de Développement) pour rassurer les investisseurs.
Projections d’Investissement : Le Djimbilisme estime qu'une moyenne de 2,5% du PIB combiné de la région doit être investie annuellement dans le PITR et le FDRC pour transformer le commerce intra-régional en un véritable moteur de croissance durable.
C. Méthodologies de Construction et Gouvernance
• Méthodologies Durables : Les infrastructures doivent être construites en utilisant des méthodes à faible empreinte carbone (géopolymères, utilisation massive de main-d'œuvre locale pour réduire le coût d'importation de la technologie). L'accent doit être mis sur la résilience climatique des routes et des ports.
• Gouvernance : La transparence est essentielle. Toutes les données sur les BNT, les retards frontaliers et l'utilisation des fonds (FDRC) doivent être publiées en ligne (Open Data), et un Ombudsman Régional du Commerce doit être créé pour recevoir et sanctionner rapidement les plaintes des PME.
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III. Conclusion : L'Impératif de l'Équité
L'objectif d'un marché commun CAE/COMESA est nécessaire, mais sa réalisation est entravée par ces lacunes profondes qui favorisent les grandes entités au détriment des acteurs locaux. Le Djimbilisme offre une feuille de route intégrée qui transforme le commerce de la simple libéralisation en un instrument de justice économique. Seule une révision des accords qui aborde de front ces déséquilibres structurels et protège les acteurs les plus vulnérables peut transformer le marché commun en une source de prospérité partagée et durable pour toute l'Afrique de l'Est et Australe.
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