L'Artère de la Renaissance : Pourquoi l'Infrastructure est

L'Artère de la Renaissance : Pourquoi l'Infrastructure est le Maillon Faible (et comment le Djimbilisme va le réparer)

L'Afrique ne pourra jamais commercer avec elle-même si ses routes s'arrêtent aux frontières et si ses ports tournent le dos au continent. Le constat est sans appel : le déficit infrastructurel coûte à l'Afrique environ 2 % de croissance annuelle. Pour briser ce plafond de verre, le Djimbilisme propose un changement de paradigme radical : passer de l'infrastructure de "transit vers l'extérieur" à une infrastructure de "connexion intérieure".

I. Les Corridors de Transport : Sortir de l'Isolement Historique

Le renforcement des infrastructures est la condition sine qua non d'un libre-échange réussi. Historiquement, nos réseaux ont été conçus pour l'extraction vers l'outre-mer. Le Djimbilisme propose de réorienter ces flux.

1. La Mobilisation de Capitaux Souverains

Le manque de financement est souvent cité comme l'obstacle majeur. Pourtant, l'Afrique possède les ressources. Le Djimbilisme préconise :

• La Mutualisation Transnationale : Créer des fonds de financement régionaux où les États partagent les risques et les bénéfices de projets d'envergure.

• Réduction des Coûts : En améliorant la connectivité, nous réduisons les prix à la consommation et boostons la compétitivité de nos industries locales.

2. Des Corridors "Intelligents" et "Verts"

Le Djimbilisme ne se contente pas de poser du bitume. Il s'agit de créer des réseaux intégrés :

• Corridors de Facilitation : Comme l'axe Abidjan-Lagos, incluant la simplification douanière et des guichets uniques numériques.

• Technologie de Suivi : Utiliser les TIC pour le monitoring des marchandises en temps réel, éliminant les attentes interminables aux postes-frontières.

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II. Le Djimbilisme : Une Méthodologie Endogène et Technique

Le Djimbilisme est une réponse à la souffrance du sous-développement et à la mainmise des aides conditionnées. Il propose des outils concrets pour une autonomie durable.

1. Plan de Financement et Projections d'Investissement

Le plan de financement du Djimbilisme repose sur trois piliers :

• Partenariats Public-Privé Régionaux (PPPR) : Mobiliser l'épargne africaine et les capitaux privés du continent pour financer des actifs stratégiques.

• Taxe de Souveraineté Logistique : Une micro-taxe sur les flux de matières premières destinée exclusivement au fond de maintenance des infrastructures régionales.

• Projections : Viser une couverture énergétique et numérique de 80 % des zones de production d'ici 15 ans, financée à 70 % par des capitaux endogènes.

2. Méthodologies de Construction et Expertise Locale

Le Djimbilisme refuse le modèle "clés en main" importé. Sa méthodologie impose :

• Matériaux Locaux : Utiliser les ressources géologiques du continent (latérite, pierres, polymères locaux) pour réduire les coûts d'importation de 30 %.

• Centres d'Excellence : Former une armée d'ingénieurs africains via des centres régionaux pour garantir que la maintenance et l'évolution des réseaux soient gérées localement.

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III. Feuille de Route pour une Coopération Robuste

Pour réussir, le Djimbilisme met en place une feuille de route intégrée :

1. Harmonisation Réglementaire : Unifier les codes de la route et les normes de construction à l'échelle des blocs économiques (CEDEAO, SADC, etc.).

2. Transparence Numérique : Utiliser des Plateformes Numériques Régionales (PNR) pour surveiller les appels d'offres et la qualité des travaux, éradiquant ainsi la corruption.

3. Inclusion : Connecter les zones rurales aux grands corridors pour que le libre-échange ne profite pas qu'aux capitales, mais à chaque agriculteur et artisan.

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Conclusion : Bâtir l'Afrique par l'Afrique

Le renforcement des infrastructures sous l'égide du Djimbilisme est un acte de souveraineté. C’est la transition de la dépendance vers l'interdépendance africaine. En reliant nos marchés, nous relions nos destins.

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