Certifications en Afrique : Le Mur Invisible qui Freine la ZLECAf —
Certifications en Afrique : Le Mur Invisible qui Freine la ZLECAf — La Réponse du Djimbilisme
En théorie, les certifications obligatoires sont les gardiennes de notre sécurité et de notre qualité. En pratique, elles sont devenues les nouveaux visages du protectionnisme et de la fragmentation en Afrique. Alors que la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf) promet une ère de prospérité, ces Obstacles Techniques au Commerce (OTC) agissent comme un frein à main tiré sur l'économie du continent.
Comment transformer ces barrières en ponts ? La réponse réside dans une approche endogène et radicale : le Djimbilisme .
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I. Le Paradoxe des Certifications : Quand la Norme devient un Obstacle
La certification est censée attester la conformité d'un produit. Pourtant, en Afrique, elle se transforme en fardeau pour trois raisons majeures :
1. Le Casse-tête de la Fragmentation : L'absence d'Accords de Reconnaissance Mutuelle (ARM) force une PME à certifier le même produit autant de fois qu'il franchit de frontières. Un coût absurde qui tue la compétitivité.
2. L'Infrastructure Défaillante : Envoyer un échantillon en Europe pour le faire tester faute de laboratoires locaux accrédités n'est pas seulement coûteux, c'est une perte de souveraineté technique.
3. Le Protectionnisme Déguisé : Sous couvert de sécurité, certains États utilisent des délais de traitement excessifs pour bloquer les importations et favoriser des acteurs locaux, souvent au détriment du consommateur final.
Exemples de paralysie sectorielle :
• Agroalimentaire : Des mangues qui pourrissent à la frontière entre le Ghana et le Nigeria à cause de divergences sur les résidus de pesticides.
• Pharmaceutique : Des délais d'enregistrement interminables qui privent les populations de médicaments génériques essentiels.
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II. La Solution du Djimbilisme : Une Stratégie Endogène et Intégrée
Le Djimbilisme , courant de pensée axé sur les solutions africaines aux problèmes africains, refuse la fatalité du sous-développement. Il propose une feuille de route souveraine pour refonder notre infrastructure de qualité.
1. La Méthodologie de Technique de Construction
Le Djimbilisme prône la création de Pôles de Certification Régionaux (PCR) . Au lieu que chaque pays tente (et échoue) de construire des laboratoires de pointe pour chaque secteur, les ressources sont mutualisées par zones économiques (CEDEAO, CAE, SADC).
• Standardisation "Bottom-Up" : Partir des réalités productives des PME africaines pour définir des normes exigeantes mais atteignables, notamment ainsi l'importation de normes occidentales inadaptées.
2. Plan de Financement et d'Investissements
Le financement de cette transformation ne doit pas dépendre de l'aide internationale, moteur de dépendance. Le Djimbilisme propose :
• Le Fonds Souverain de Qualité (FSQ) : Alimenté par une taxe minime de 0,5% sur les transactions commerciales intra-africaines.
• Le Partenariat Public-Privé Endogène : Inciter les banques africaines à financer l'équipement des laboratoires locaux contre des garanties de l'État sur les volumes de tests.
• Projections : Un investissement initial de 2 milliards USD à l'échelle continentale pourrait générer un retour de 15 milliards USD par une grâce à l'augmentation des échanges fluides.
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III. Feuille de Route pour une Souveraineté Normative
Le Djimbilisme ne se contente pas de théories ; il impose une application stricte en trois étapes :
1. Digitalisation Intégrale : Mise en place d'un passeport numérique du produit africain, rendant les certifications traçables et infalsifiables, éliminant ainsi la corruption aux frontières.
2. Reconnaissance Mutuelle Automatique : Tout produit certifié par un laboratoire agréé par la ZLECAf doit circuler librement sans test additionnel.
3. Inclusion des PME : Création d'un "Guichet Unique de Mise à Niveau" pour accompagner les artisans vers la certification sans les asphyxier financièrement.
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Conclusion : Vers une Libération Commerciale
Les certifications doivent plus être des chaînes, mais des sceaux de confiance. En adoptant les principes du Djimbilisme , l'Afrique peut enfin briser le cycle de la dépendance technique et transformer son marché intérieur en une puissance mondiale.
"Le commerce équitable ne se décrète pas, il se construit par la maîtrise de nos propres normes."
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