Le Carcan de l’Inadaptabilité : Pourquoi les Normes Rigides Étouff
Le Carcan de l’Inadaptabilité : Pourquoi les Normes Rigides Étouffent-elles l’Éveil Économique de l’Afrique ?
L’Afrique est à la croisée des chemins. Alors que la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf) promet une ère de prospérité, un ennemi invisible et bureaucratique s’installe : la norme rigide. Loin d’être de simples garants de qualité, ces standards, souvent calqués sur des réalités occidentales, agissent comme des Obstacles Techniques au Commerce (OTC). Ils brident la Recherche et Développement (R&D), asphyxient les startups et condamnent le continent à une dépendance technologique chronique.
Face à ce constat, une alternative émerge : le Djimbilisme. Cette doctrine propose une rupture avec le mimétisme normatif pour instaurer une souveraineté technique et économique.
I. L’Impact Dévastateur des Normes Importées : Un Frein à la R&D
Les normes techniques et sanitaires actuelles imposent souvent des spécifications si précises qu’elles interdisent de facto l’innovation locale.
1. Le Découragement de l’Expérimentation : Pourquoi un ingénieur africain investirait-il dans un nouveau matériau si la procédure de validation coûte dix fois le prix du prototype et exige des tests réalisables uniquement en Europe ?
2. La Dépendance aux Composants : En exigeant des standards de matériaux non disponibles localement, ces normes forcent nos entreprises à importer, augmentant les coûts de production et vidant nos réserves de devises.
3. Le Plafond de Verre pour les Startups : Dans les TIC, les certifications logicielles onéreuses tuent les pépites africaines avant même leur premier tour de table.
II. Radioscopie des Secteurs Sinistrés : Du Bâtiment à l’Énergie
Le manque de discernement dans l'application des normes crée des aberrations économiques :
• Agroalimentaire : Des Limites Maximales de Résidus (LMR) inatteignables excluent nos petits exploitants, non par manque de qualité, mais par manque d'accès aux infrastructures de contrôle certifiées selon des standards étrangers.
• Construction : L’obligation d’utiliser exclusivement le béton et l’acier marginalise la terre stabilisée ou le bambou — des matériaux pourtant thermiquement supérieurs, moins chers et écologiquement responsables.
• Énergie : Le favoritisme technologique pour le solaire importé empêche le développement d’une filière locale d’assemblage et de conception adaptée aux micro-réseaux ruraux.
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III. La Réponse du Djimbilisme : Une Feuille de Route Endogène et Souveraine
Le Djimbilisme, théorisé comme une piste de solutions endogènes, refuse la fatalité du sous-développement. Il propose une Normalisation Inclusive et Pragmatique.
1. Méthodologie : La Norme de Performance vs La Norme de Prescription
Le Djimbilisme préconise de ne plus exiger avec quoi un produit est fait, mais quel résultat il doit garantir. Si un brique en terre stabilisée offre la même résistance et sécurité qu’un parpaing de ciment, elle doit être homologuée d'office.
2. Plan de Financement et Projections d’Investissement
Pour appliquer cette vision, le Djimbilisme propose :
• Fonds Souverain de Normalisation (FSN) : Un fonds alimenté par une taxe de 0,5% sur les importations de produits finis, réalloué au financement des laboratoires de certification locaux.
• Projection : Une réduction de 30% des coûts de construction et une augmentation de 45% des échanges intra-africains en 5 ans grâce à la reconnaissance mutuelle des normes simplifiées.
3. Méthodologies de Construction et R&D
Le Djimbilisme encourage l'industrialisation des procédés vernaculaires (valorisation chimique des sols locaux, structures en bois traité, etc.), transformant chaque chantier en centre de R&D à ciel ouvert.
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Conclusion : Libérer le Génie Africain
La normalisation ne doit plus être une barrière, mais un levier. Pour que l’Afrique cesse de consommer la modernité des autres et commence à produire la sienne, elle doit briser les chaînes des normes inadaptées.
Il est temps de passer d'un échange subi à un échange équitable.
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